Devons-nous parfois se résoudre à abandonner ?
Quand la douleur est trop forte et que le plaisir de courir c'est envolé, est-il raisonnable d'abandonner ou devons-nous continuer coûte que coûte.
Cette question ma torturée l'esprit durant 4 heures dimanche.
Après 2:30 de course, je chute de façon impressionnante je pense et heureusement sans gravité. Je me relève difficilement souffrant d'une grosse crampe au mollet droit. Le mollet restera douloureux tout le restant du parcours. Je repart et parviens à recoler à mon groupe de coureur puis plus rien alors que j'approchais du top 10. (13 ème lors de la chute)
Je suis tout de même allé au bout de mon chemin de croix. Je reviendrai prochainement sur ce trail à travers mon récit et je vous ferai part de mes erreurs et de mes questions. Mes vous pouvez déjà réagir à cette question : Devons-nous parfois se résoudre à abandonner ?
17/05/2009,
Je reviens un peu tardivement pour vous comté ma farouche chevauchée mais il est vrai qu'après un échec on a un peu moins envi. Ce n'est pas non plus vraiment un échec car j'ai su aller au bout grâce aussi aux encouragements trouvés dans les moments difficiles traversés sur le dernier tiers du parcours. Je ne vous livre pas tous les détails mais vous fais part de mes principales erreurs.
Alors que m'est-il arrivé ? Et bien comme je l'ai dit plus haut je chute entre le 25 et 30 ème km, j'ai bien une douleur au mollet mais je ressent un petit coup de moins bien, le moral est un peu effiloché et le physique légèrement en baisse. Par la suite le physique ne cessera pas de diminuer tout comme le mental et c'est là que la fameuse question m'est venue vers le 35 ème.
La raison de cette déroute je l'ai trouvé quelques jours après le trail en ouvrant mon fichier POLAR sur mon PC, le verdict est sans appel, je suis partis trop vite et pourtant je n'ai pas cessé de freiner mes ardeurs, c'est pour dire. Je me suis laissé embringuer dans une course trop rapide qui m'aurait permis de prendre une bonne place sur le 24 km, oui mais seulement je fais le 50 km.
Pas trop mal placé au général je me laisse aussi grisé par le jeu du classement, l'envie d'aller chercher une place dans les 10 premiers me presse. Pourtant je sais que le classement général il faut y penser que lors des 10 derniers km. (je visais un temps de 5:30 et je réalise 6:20)
Bref beaucoup d'erreur, dommage car le cadre et le parcours savoureusement bien dosé avec ses vrais parties techniques aurait mérité une autre gestion de mon effort. Le calvaire aurait été que plaisir.
La seul fausse note concernant cette belle organisation réside dans une "pasta party" un peu légère, une assiette peu copieuse et 2ème tour interdit, pas de pain voilà un repas bien maigre la veille d'une course. Avec Francis et Christian nous sommes tentés d'aller au restaurant pour une 2 ème assiette mais elle sera remplacée par une Godefroy (breuvage local).
Nous avons tout de même bien rigolé durant ce week-end, c'est le principal...
Alors que m'est-il arrivé ? Et bien comme je l'ai dit plus haut je chute entre le 25 et 30 ème km, j'ai bien une douleur au mollet mais je ressent un petit coup de moins bien, le moral est un peu effiloché et le physique légèrement en baisse. Par la suite le physique ne cessera pas de diminuer tout comme le mental et c'est là que la fameuse question m'est venue vers le 35 ème.
La raison de cette déroute je l'ai trouvé quelques jours après le trail en ouvrant mon fichier POLAR sur mon PC, le verdict est sans appel, je suis partis trop vite et pourtant je n'ai pas cessé de freiner mes ardeurs, c'est pour dire. Je me suis laissé embringuer dans une course trop rapide qui m'aurait permis de prendre une bonne place sur le 24 km, oui mais seulement je fais le 50 km.
Pas trop mal placé au général je me laisse aussi grisé par le jeu du classement, l'envie d'aller chercher une place dans les 10 premiers me presse. Pourtant je sais que le classement général il faut y penser que lors des 10 derniers km. (je visais un temps de 5:30 et je réalise 6:20)
Bref beaucoup d'erreur, dommage car le cadre et le parcours savoureusement bien dosé avec ses vrais parties techniques aurait mérité une autre gestion de mon effort. Le calvaire aurait été que plaisir.
La seul fausse note concernant cette belle organisation réside dans une "pasta party" un peu légère, une assiette peu copieuse et 2ème tour interdit, pas de pain voilà un repas bien maigre la veille d'une course. Avec Francis et Christian nous sommes tentés d'aller au restaurant pour une 2 ème assiette mais elle sera remplacée par une Godefroy (breuvage local).
Nous avons tout de même bien rigolé durant ce week-end, c'est le principal...