lundi 27 avril 2009

La Bouillonnante, comment "boire le Bouillon"

La Bouillonnante 2009 : trail de 50 km et 2050 m de D+ à Bouillon au coeur des Ardennes Belge.
Devons-nous parfois se résoudre à abandonner ?
Quand la douleur est trop forte et que le plaisir de courir c'est envolé, est-il raisonnable d'abandonner ou devons-nous continuer coûte que coûte.
Cette question ma torturée l'esprit durant 4 heures dimanche.
Après 2:30 de course, je chute de façon impressionnante je pense et heureusement sans gravité. Je me relève difficilement souffrant d'une grosse crampe au mollet droit. Le mollet restera douloureux tout le restant du parcours. Je repart et parviens à recoler à mon groupe de coureur puis plus rien alors que j'approchais du top 10. (13 ème lors de la chute)
Je suis tout de même allé au bout de mon chemin de croix. Je reviendrai prochainement sur ce trail à travers mon récit et je vous ferai part de mes erreurs et de mes questions. Mes vous pouvez déjà réagir à cette question : Devons-nous parfois se résoudre à abandonner ?
17/05/2009,
Je reviens un peu tardivement pour vous comté ma farouche chevauchée mais il est vrai qu'après un échec on a un peu moins envi. Ce n'est pas non plus vraiment un échec car j'ai su aller au bout grâce aussi aux encouragements trouvés dans les moments difficiles traversés sur le dernier tiers du parcours. Je ne vous livre pas tous les détails mais vous fais part de mes principales erreurs.
Alors que m'est-il arrivé ? Et bien comme je l'ai dit plus haut je chute entre le 25 et 30 ème km, j'ai bien une douleur au mollet mais je ressent un petit coup de moins bien, le moral est un peu effiloché et le physique légèrement en baisse. Par la suite le physique ne cessera pas de diminuer tout comme le mental et c'est là que la fameuse question m'est venue vers le 35 ème.
La raison de cette déroute je l'ai trouvé quelques jours après le trail en ouvrant mon fichier POLAR sur mon PC, le verdict est sans appel, je suis partis trop vite et pourtant je n'ai pas cessé de freiner mes ardeurs, c'est pour dire. Je me suis laissé embringuer dans une course trop rapide qui m'aurait permis de prendre une bonne place sur le 24 km, oui mais seulement je fais le 50 km.
Pas trop mal placé au général je me laisse aussi grisé par le jeu du classement, l'envie d'aller chercher une place dans les 10 premiers me presse. Pourtant je sais que le classement général il faut y penser que lors des 10 derniers km. (je visais un temps de 5:30 et je réalise 6:20)
Bref beaucoup d'erreur, dommage car le cadre et le parcours savoureusement bien dosé avec ses vrais parties techniques aurait mérité une autre gestion de mon effort. Le calvaire aurait été que plaisir.
La seul fausse note concernant cette belle organisation réside dans une "pasta party" un peu légère, une assiette peu copieuse et 2ème tour interdit, pas de pain voilà un repas bien maigre la veille d'une course. Avec Francis et Christian nous sommes tentés d'aller au restaurant pour une 2 ème assiette mais elle sera remplacée par une Godefroy (breuvage local).
Nous avons tout de même bien rigolé durant ce week-end, c'est le principal...

mardi 14 avril 2009

Forêt des 3 Pignons circuit des 25 bosses

Le circuit des 25 bosses,c'est l'occasion de faire un entraînement complet, presque tous les muscles sont mis à contribution car c'est un circuit qui se situe entre l'escalade et la course à pied donc un vrai circuit de trail, très ludique et un peu beaucoup labirintesque.

Christophe et Xavier fond la pose dans la descente du Monument. Juste avant nous avons vu une météorite supersonique et profitons de la pose pour récupérer.








Et bien là c'est moi qui fais la pose et c'est christophe qui prend la photo. "le coureur des bois"








Ça commence à sentir l'écurie, n'est ce pas Xavier...



Enfin une petite dernière pour clôturer cette belle matinée, avec Christophe on s'offre une petite variante supplémentaire en guise de dessert et quant à Xavier il est reparti à la voiture préférant se désaltérer, au total 900 m de Dénivelé + pour environ 20 km et 3 heures de course.

Eh Christophe comment c'est passé ton Raid de dimanche ?


mardi 7 avril 2009

En chenmin vers le Trail du Josas

5 avril 2009, malgré quelques difficultés pour obtenir mon précieux dossard, comme promis je me rends au trail du Josas en VTT vu la météo clémente. C'est que ce trail Francilien a été énormément plébiscité.

Alors l'aventure démarre par une première étape en VTT jusqu'au centre sportif et associatif de Jouy en Josas, 55 min de VTT par les chemins longeant la vallée de la Bièvre. D'ailleurs j'ai une petite pensée sur la Minière car j'emprunte un petit bout de chemin de la Guyancourse théâtre dans quelques minutes d'une belle empoignade entre coureur. Il y a des course partout ce week-end !

Le temps de récupérer mon dossard et d'aller saluer les amis et autres connaissances au départ du 28 km, je change ma tenue de cycliste pour celle de coureur à pied faisant disparaître mon sac à la consigne (bien pratique) et le vélo solidement accroché à une barrière. Il me reste 20 min pour habituer mes cannes à un autre effort. Quelques courbatures sont encore présentes suite à un entraînement intensif cette semaine basé sur le dénivelé notamment avec un passage pour une séance sur la colline d'Elancourt (650 m D+ en 1:30) et puis hier 2:15 de vélo de route en vallée de Chevreuse, enfin bref je ne me sens pas bien frais au départ. Je ne m'en fais pas car je suis là dans le but de faire une séance intensive, dans mon esprit environ 50 min pour le 12 km. Ce sera un peu plus long...

L'organisation est impressionnante pour une 1ère, ça promet pour la suite, à mon avis l'année prochaine il y aura une autre surprise. Enfin me voilà planté là comme près de 250 coureurs (une centaine de moins que sur le 28 comme quoi les longues distances n'effraient plus).

C'est parti pour 13,5 km théorique, l'organisateur nous indique qu'on à le droit à 1,5 km de plus pour le même prix, c'est sympa, alors me voilà parti bon train comme les alcooliques, heu acolytes qui me suivent, je ne sais pas ce que j'ai fait mais j'ai 250 coureurs qui me cours après, je vous jure j'ai rien fais ! Rien à faire ils ne me lâchent pas ! Merde mais c'est vrai j'ai pris la tête de la course en haut de la 1ère bosse, je suis pas si mal que ça pour finir. Cela ne va pas durer vous vous en doutez et oui à la faveur de la seconde bosse je suis rattraper par 2 coureurs et oui le futur vainqueur est parmi cela, oui mais c'est dur pour moi, j'éprouve des difficultés à relancer sur les partis plates, pourtant je les garde à distance jusqu'au passage des marches. Dommage. A ce moment, nous sommes 2 à la bagarre pour accéder à la 3 ème place sur le podium, d'ailleurs nous zigzaguons entre les coureurs du 28 km partis 20 min plus tôt et là se mêlent à nous d'autres prétendant au podium, nous avons quitté la 1ère partie vallonnée, je laisse filer 1 coureur puis 2 et puis 3 , me voilà 7 ème incapable de relancer sur les partis planes de ce parcours me sentant bien que lorsque le parcours se dresse. Je ne me résigne pas et à la faveur d'une descente très bien négocier avec un brin de folie. Cette prise de risque me permet de reprendre un contact visuel, je saisis cette chance pour en remettre une couche dans la dernière bosse de notre parcours, je lâche les chevaux laissant traîner une épaisse poussière dans mon sillage, je me fais vraiment plaisir. De retour en ville pour un final me paraissant interminable et après 2 virages mal négociés cherchant la rubalise et les instructions des bénévoles sur la direction à emprunter je perds mon maigre avantage acquis quelques hectomètres plus tôt. Alors que j'assure le train, me voilà doublé par un coureur que je n'avais pas vu dans mes rétroviseurs, je mets du temps à réagir pensant un instant qu'il doit s'agir d'un jogger qui se pique au jeu. Très vite je m'aperçoit que son allure me dit quelque chose. En effet, il m'avait doublé à la mi course et m'avait distancer assez rapidement faisant bonne impression. C'est qu'il a dû faire une erreur de parcours, merde mais aller bouge toi, c'est une place sur le podium qui est en jeu. J'accélère et reviens à 5 mètres histoire de le garder à distance pour un sprint final, mieux vaux faire le mort et l'attaquer par surprise dans les cinquante dernier mètre. Plus facile à penser qu'à faire, c'est qu'il en avait gardé sous la semelle l'animal. Une quatrième place de plus à mon maigre palmarès. Bon c'est vrai je ne suis pas venu avec une âme de guerrier, je ne m'attendais pas non plus à jouer un rôle dans la course. Félicitation tout de même à ce podium constitué dans l'ordre de Michael Delobelle en 1:03:02 , Samuel Renaudin en 1:03:03 , Franck Enjolras en 1:04:55 et je fini à un souffle du podium en 1:05:02. La 1ère féminine Mary arrivant 5 min après moi et prend une belle 9 ème place au scratch, bravo.
Je retourne me changer dans le gymnase et profite de la présence des ostéopathes. L'ostéo m'apprend que mes mollets sont assez contractés. Je lui dis que c'est normal vu ce qu'ils ont subi cette semaine. Cet arrêt me permet de voir le 1er du 28 km en la personne de Sébastien Lefebvre en 2:08:56 suivi de Rodolphe Haroutel 3 min plus tard.

Bon aller il est temps pour moi de repartir pour ma 3 ème étape retour à Bois d'Arcy par les chemins. J'ai parcouru un total de 36 km en VTT pour 1:50 et 15 km de trail un peu plus que prévu. Une bonne séance, un peu longue en intensité pour la CAP.
La forme est ascendante et devrait vraiment être pas mal je l'espère d'ici la fin du mois pour la Bouillonnante. Place à la récupération jusqu'à jeudi.