vendredi 30 mars 2012

Ce n'était qu'un sursis

Patatras, voilà maintenant presque 3 semaines que c'est déroulé le semi-marathon de Rambouillet, il en résulte une grande satisfaction de part mon chrono. Mais voilà, cette course me laisse des traces et me rappel de vieux souvenirs pas si lointains me ramenant à la fin d'année 2009 où j'avais connu l'apparition d'une douleur assez violente sur la face interne du genou gauche. Et bien rebolote, la douleur est réapparue, plus progressivement et moins violente, heureusement.
Déjà, le vendredi, la veille de la course et le matin même du semi à l'échauffement une petite douleur se faisait ressentir me rappelant de mauvais souvenir, c'était des soubresauts de ce que l'on peu appeler le début du tendinite de la patte d'oie. Les symptômes ressemblent plus pour le moment à une petite raideur sur le tendon de la patte d'oie associée à de très légères piqures sur la face interne du genou au niveau du ménisque.
Passer le semi et 1 semaine de repos complet la douleur avait l'air de cette fait un peu oubliée mais la répétition du geste de course à pied en a rappelée la douleur. Les quelques sorties effectuées sur sol souple depuis (4 en tout en 16 jours pour 45 km) m'incitent à me poser la question, dois-je lever le pied. Évidemment oui, mais comme à chaque fois qu'une pseudo blessure arrive il est toujours délicat et très difficile de prendre cette décision. Nous avons toujours peur du désantrainement avec comme conséquence de revoir certains objectifs à la baisse ou carrément de devoir supprimer certaines épreuves et objectifs. C'est bien pour cette dernière que la décision est dur à prendre et en plus, plus on tarde à la prendre et plus on s'expose à un échec.
Pour le moment, voilà ma décision, ma dernière sortie 70 min légèrement vallonné en nature date du 27 mars, je vais donc m'octroyer une pose course à pied de 2 à 3 semaines, cette pose me permettra encore normalement de m'aligner sur le Trail de Haute Cote le 02 juin avec de l'ambition si il n'y a pas de complication. (J'appelle ambition courir à 100 % de mes capacités). le week-end prochain, il y avait normalement les trails de Crève Coeur ou du Josas, je les ai exclus il y a 8 jours voyant la récupération de mon semi assez lente. Donc d'ici la Cote d'Or, il me reste les Foulées Cernaysienne, le 6 mai et le trail des Cerfs 20 km le 13 mai, toutes deux, des courses plaisirs sans de vrais objectifs qui pourront sauter aisément si le rétablissement tarde à venir.
Il y a aussi un autre évènement qui c'est rajouté aux courses, c'est une rando sur les Aravis dans le milieu du mois de juin 4 jours de rando. Aussi, je ne peux m'empêcher de penser au Marathon de Berlin le 30 septembre 2012. Marathon dont la préparation doit normalement commencer vers la mi juillet, donc inutile de penser à performer si la préparation commence sur une blessure, pire encore le marathon risque de ne rien arranger même si je le fais cool, je vais m'expliquer.
Le retour de ce qui semble être une tendinite, car, je pense qu'il s'agit effectivement d'une tendinite de la patte d'oie. La soigné m'apparaît comme une évidence mais il faut pousser la réflexion encore plus loin, que faire pour éviter que cela ne se reproduise. Que c'est il passé en 2009, déjà cette douleur est arrivée au cours de l'effort 10 jours après le marathon de New York, tiens un marathon, tiens tiens pas un trail mais un marathon avec des semelles orthopédique en fin de vie et une préparation un peu plus routière.

Alors quels sont pour moi les facteurs d'apparitions de cette douleur :
  1. Le facteur numéro un d'apparition est la répétition d'un geste qui entraîne à la longue par de micro traumatisme, une inflammation. En cause le geste de la course à pied et plus particulièrement sur route sur sol dur qui contrairement en trail impose une gestuelle  identique, régulière et répété sur des centaines, des milliers de foulées. Le Trail a comme point fort le terrain pour lequel la foulées doit s'adapter, courir, marcher, sauter ...
  2. Facteur numéro 2, mon bilan podologique met entre autre en évidence un mauvais positionnement de mon pied gauche, mon pied gauche tourne légèrement vers l'extérieur. Vous comprendrez en faisant la cinématique que cela peu poser des problèmes à la longue. Aussi, les semelles orthopédiques que je portaient ces derniers jours après 15 mois de service et 1500 km étaient donc en fin de vie, le remplacement c'est fait après l'apparition des premières alertes et après le semi marathon. Il convient d'observer une phase de rodage à leurs remplacement. Alors les nouvelles semelles ne sont pas à incriminer.
  3. Facteur numéro 3, je n'en vois pas vraiment, où peut-être que si. Fort de mon expérience, j'aurais peut-être dû prolonger la période de repos après le semi. De 8 jours sans courir passer à 15 jours, à croire que je répète les mêmes erreurs. J'ai justement été vigilant sur ma quantité d'entraînement pas plus de trois séances de CAP par semaine pour sortir un chrono inférieur à 01:20, c'est pas mal, on ne trouve pas ça dans les manuelles ou dans les plans d'entraînements sur le net, mais on peu le faire la preuve, ceci associé à un peu de musculation et du vélo. J'essaierai de faire un post spécifique sur cette préparation qui fut propre à moi.
Un autre challenge se dresse devant moi, déjà récupérer une mobilité normale mais comment faire pour préparer un marathon, discipline pour laquelle mon corps semble maintenant allergique. Je voulais que Berlin soit mon ultime Marathon, simplement aller chercher un chrono en rapport avec mes capacités. C'est pour cette raison que j'ai quitté les sentiers en début d'année pour m'habituer au bitume, j'avais décidé que cette année soit l'année de mes records avant que l'horloge biologique ne fasse ses travaux de démolition... l'avenir le dira.

dimanche 11 mars 2012

Semi - Marathon de Rambouillet 2012

Teddy BEZANCON en termine !
Je commence ce récit par une petite anecdote :
Tout le monde ne la pas forcément remarqué mais le départ a été donné avec quelques minutes de retard, enfin pas grand chose 3 ou 4 minutes. Rien de grave. Les raisons, c'est que les organisateurs et commissaires n'arrivaient pas à remettre la main sur le pistolet pour le fameux coup de feu traditionnel, mais ce n'est pas tout car une fois retrouvé, ce pistolet faisait des siennes, il fallut plusieurs tentatives avant de délivrer la meute. Je revois encore le chien percuter, puis plus rien pas d'explosion ? A chaque reprise cela provoquait un léger hélant des coureurs assistant à cette scène. Il a fallu que cela fonctionne une fois pour qu'enfin les 2200 coureurs partent pour ce 26 ème semi - marathon de Rambouillet.
Le futur podium s'échappe !
Très vite le peloton s'étire, je suis même surpris, placé en bonne position j'assiste de loin à la bagarre sur les 2 premiers kilomètre, descendant ces kilomètres nous permette de surplomber la course, les premiers ont dû courir en un peu moins de 3'00" au kilo, quant à moi je suis en 3'38" ! Ça descend légèrement d'une vingtaine de mètre.
Sylvain MOUQUET
Voilà que nous attaquons le petit coup de cul, je suis interpellé par une ancienne connaissance, Laurent, un ancien Vététiste comme moi qui me reconnaît. Après avoir échangé quelques mots il se fait la male. La course à pied fait de belle reconversion. De retour en forêt après la petite bosse, c'est à partir de se moment là que des petits groupes vont se former, ma partie de course la plus prudente. Et oui, à partir de ce moment c'est un peu comme dans une gare quant on à la choix de prendre plusieurs trains et que l'on fait le calcul de savoir lequel de tous ces trains nous conduira le plus vite à notre gare de destination. Là, prudemment je ne fais pas d'effort superflus, je reste aux contacts des coureurs qui sont le plus proche de moi. Biensur, je suis bien obligé de faire quelques efforts car il y a toujours de très léger changement de rythme mais pour le moment rien de trop violent.
Nous sommes alors au 5 ème kilomètre 00:18'54", Romuald m'encourage, je me sens super bien je retrouve même des sensations de courses natures, je me dis que cela devrait le faire, mais il ne faut pas s'enflammer.

7 ème kilomètre, encore les 2/3, je fais parti d'un petit groupe de 4 coureurs, et je dois dire que je ne participe pas beaucoup au relais, contrairement à l'époque ou je faisais du vélo, là je compte mes forces. De toute manière la course commencera plus tard pour le moment il faut s'économiser, c'est plus facile dans la foulée d'un  autre que tout seule, je l'ai remarqué durant ces mois d'hiver à s'entraîner souvent seul de nuit à la frontale. Je suis bien content d'être accompagné alors je vais pas me priver d'un peu de compagnie.
10 kilomètre 37'48", nous ne sommes plus que trois, un coureur de l'EASQY et un coureur de St Germain en Laye et moi. Les kilomètres défilent, nous ne sommes plus que 2, reste le coureur de St Germain, un moment accompagné par un coureur de l'US Métro j'ai hésité à suivre mais il était encore tôt. La cohabitation marche bien et je commence à mettre un peu le nez à la fenêtre, c'est sans nul doute durant ces 6 kilomètres du 12 au 17 ème que je vais aller chercher mon chrono la moyenne de ces kilomètres est d'env. 3'44".
lecoureurdesbois
Le quinzième est passé en 56:36, arrive déjà le 16 ème kilomètre et je me sens euphorique, certainement le fait de savoir que je ferai un bon chrono, je ne suis pourtant pas encore sûr de sortir en moins de 01:20. Je suis dorénavant seul avec en point de mire quelques coureurs et notamment Laurent. Aller les chercher me procure une motivation supplémentaire. C'est vrai que passé ce moment d'euphorie il faut trouver une autre motivation, le chrono ne suffit pas d'autant que les jambes commencent à être un peu lourdes, et pourtant je sors un17 ème kilomètre en 3'42" ! J'ai 9 secondes d'avance sur mes meilleures estimations, c'est bon je vais le faire...
19 ème, je paye un peu ce bon moment 3'54 avec un léger vent de face et faux plat montant. Aller Guillaume reste 2 km. je récupère Laurent et le double.
Je m'arrache, un vingtième kilomètre qui pu, je ne sais pas mais ça pu, un vieux feu de plastique ou de saloperies. Eh bien quand on cherche de l'air, c'est difficile, 3'52.
Il me reste 500 m ...
Enfin je relance, il reste 1,097 km en 4'05", je passe devant ma voiture, je lance à Romuald aller chiche je m'arrête(...), puis l'arrivée est à porté de fusil, c'est parti j'accélère et ne me prive pas d'aller chercher un coureur et des secondes, j'ai bien fais car derrière je n'avais pas fais un grand trou.
Ligne d'arrivée franchie en 01:19:42 avec beaucoup de joie et de satisfaction, je suis comblé 43 ème place à la clef et pourtant j'ai vraiment douté ces derniers jours car les 3 dernières semaines de préparation ont été difficiles avec quelques petits pépins physiques.
Le podium Masculin : 1 - BEZANCON Teddy en 01:08:57; 2 - CHELFI Farid en 01:09:37; 3 - JARRY Alain en 01:09:59.
Le podium Féminin : 1 - OUBOUHOU Yamna en 01:16:07; 2 - Freitag Heidi en 01:25:21; 3 - QUITTOT Sylvie en 01:26:12


Crédit photos les organisateurs du semi-marathon de Rambouillet via Picassa