dimanche 21 décembre 2014

Cross de Cergy

J'ai loupé le train. Mais que c'est il passé pour que j'en arrive à louper le départ?
Pas de grand chose mais suffisamment pour partir à la traine et c'est au prix d'un gros effort que je parviens à reprendre la queue du peloton...
Alors au fond du classement je commence une grande remontée à l'assauts des concurrents qui me ramène à l'orée de la 50 ème place en compagnie de mon collègue de club Laurent.
Tout juste le temps de souffler je change de tranchée et j'en remet une couche sous les encouragement de mes collègues de club et de mon fiston. A eux tous ils mettent l'ambiance à Cergy, impossible de les louper. Grace à eux je poursuis ma cavalcade, bien concentré sur ma course et prêt à réparer ma bévue je ne me souviens que de peux de chose tout juste les classements annoncés par Daniel. 44 ème, 33 ème, 28 ème... Mais là je finis par caler un peu, avec un groupe en point de mire à 2 km de l'arrivée je vais entreprendre un rapprocher lors des deux derniers kilomètres, si je parviens à les doubler je me rapproche sensiblement de la 20 ème place ce qui ferait une sacrée belle remontée mais l'affaire se corse car chaque coureurs lancent ses dernières forces. Pour ma part, après les avoir talonné, je n'arrive pas a concrétiser cette attaque. Dommage je finis 29 ème en 31'17'' sur ce joli parcours de cross de 8,6 km. Malgré cette bourde je suis content de ma course, j'ai fais preuve de courage et les sensations étaient sensiblement meilleures qu'il y a deux semaines. Le travail commence à payer ça fait plaisir.
Quelques heures avant le fiston a pris la 12 ème place de son 2ème cross en catégorie EAG, belle perf mon garçon.

dimanche 7 décembre 2014

Cross Dassault avec le 760

Le 760 restera comme étant mon 1er dossard dans la catégorie V1, déjà que c'est passé vite.
Alors en ce dimanche matin je n'ai pas vraiment envie d'aller courir sur route je laisse la rumba (mon club) à Thiais,
Donc je reprends contact avec l'effort court au cross Dassault. Pour moi cet un évènement car j'épingle mon 1er dossard V1 !
La semaine a été difficile non pas par le travail mais à cause d'un bon rhume. Déjà mardi des enclumes aux jambes mon fait passé une séance dans la douleur au tour de la piste de Montigny dans le froid et la bruine et ce matin celles-ci semblaient ne pas vouloir me lâcher en cette très, très belle matinée ensoleillée.
Mais bon le fiston est sur le bord du chemin et il ne faut pas le décevoir.
C'est partie je me retrouve assez rapidement à la 11 ème place mais passé les premiers hectomètres je sens que la course va être difficile. Je subi, et je suis incapable de relancer quand cela est nécessaire. Comme une équipe de foot je suis dominé dans tous les domaines du jeu. Finalement vers le 6 ème kilomètre alors bien décidé à m'accrocher à ma 12 ème place je m fais déborder et je fini par me faire becter par un petit groupe. Là, j'accuse le coup.
Mais déjà le dernier km en cross ça va vite et je m'aperçois que les gars de devant ne sont pas non plus à la fête. Et petit à petit, je parviens à faire une partie de mon retard, hélas ce ne sera pas suffisant mais dans l'emballage final je parviens tout de même à reprendre une place pour atterrir à la 15 ème place.
Pour mon premier dossard V1 je finis 4 ème de cette catégorie à 5 sec du podium. Rageant ! les jambes étaient absentes.
Quant au fiston après avoir encouragé les 92 coureurs c'est à sont tour. Des jambes lui en avait puisqu'il fini 4 ème de la course Poussin / école d'athlé pour son 1er cross. La retraite approche.)

dimanche 16 novembre 2014

BiO'Castor - circuits A 2014

Course d'orientation en VTT le samedi et en course à pied le dimanche. Cette année nous visitons les secteurs de la forêt du Manet / Port Royal pour le VTT et les étangs de la Minière pour la course à pied.
La journée du samedi commence bien, les balises s'enchainent mais malheureusement je vais oublié la balise 19, et pourtant je suis passé à une centaine de mètre de celle-ci, je ne comprends toujours pas.  Cette faute va me couter presque une mise hors classement et rend obsolette ma participation demain à la section course à pied. Je serai donc classé après tous ceux qui ont ramassé toutes les balises. C'est dommage car dans un chrono de 2:13 j'aurai certainement pris une place parmis les 5 de la bio'castor à l'issue de la journée du samedi et peut-être un podium avec mon chrono réalisé le dimanche. L'orientation ne s'improvise pas il faut en bouffer pour progresser.
Le dimanche se déroule aussi assez bien je vais faire deux erreurs, je jardine un peu sur une balise en milieu de parcours et un peu plus loin je me ralonge en me trompant d'azimut à une intersection. Une dizaine de minutes de perdu. Je ne suis pas un grand orienteurs faisant que 1 à 2 courses d'orientation par an. Cette discipline me plait bien je reviendrai surement l'année prochaine pour y faire moins d'erreur je l'espère.

mercredi 15 octobre 2014

Ouverture Rando Running Bourgoin Jallieu

Chers passionnés,
que vous soyez athlète, routier, traileur ou encore randonneur je vous informe qu'un nouvel espace dédié à votre passion à ouvert ses portes à Bourgoin Jallieu au 107 avenue des Marronniers.
Mon ami Philippe avec qui j'ai partagé de grands moments de sport sera heureux de vous acceuillir dans sa boutique.
RANDO RUNNING BOURGOIN INFO

lundi 13 octobre 2014

Trail du Viaduc des Fauvettes

Au charbon, oui je me suis mis au charbon tant et si bien que rougi par la chaleur du minerai je finis par me cramé. Oui, mais ce fut une belle journée achevée en 5 ème position main dans la main avec Luca PAPI qui est revenu sur mes talons sur la toute fin de parcours. En tout cas très sympas se Luca encore tout en fraicheur, la classe !
Je peux presque dire que la journée a commencé le 12 octobre par un couché matinal, 1:00 du mat' anniversaire d'un ami oblige passant le cap de la quarantaine. Heureusement sans trop d'excès, pour cela il aura fallu esquiver les embuscades...
J'en reviens au trail car c'est de cela dont en parle ici à Gometz le Chatel, avec un tel nom de patelin on pourrait presque ce croire à la montagne. Et bien non ! nous sommes à deux pas des pistes d'Orly à vole d'oiseau et à peine plus loin de Paris. Enfin bref, la Commune et Castel Trail nous propose un trail atypique tracé sur un parcours de 10 km à parcourir au tant de fois que l'on veut avec un maximum de 5 tours. Un parcours semé de difficultés et de passages techniques au combien usant et fatiguant. Des fossés à sauter, des troncs d'arbres couchés à escalader, des cordes à tirer, des pierriers, des dévers et j'en passe toutes les facettes du trail sont explorées ici dans un condensé de 10 km ! La tache s'annonce donc difficile pour les presque 300 participants.
Pour en revenir au charbon, il n'y a pas de fumé sans feu, après l'étincelle du départ avec un gros rythme imprimé par un coureur parti en tête pour une seule boucle j'ai pris les choses en main derrière en compagnie du très sympathique Yoann qui me relais. Ma stratégie, un départ rapide sur la première boucle pour découvrir le circuit , mais je compte bien réduire l'allure sur la seconde boucle. Après 1 première boucle en à peine 52 min, 9.8 km 370 m de D+ et un cours arrêt au ravitaillement je repars avec Yoann. Puis je reprends les reines pour imposer mon rythme, cette fois si, beaucoup plus cool et à ma main. Mais c'était sans compter le retour de Loïc. Oui, car menant l'allure depuis quelques kilomètres dans cette seconde boucle, j'ai préféré passer le relais, et là notre ami Loïc est reparti de plus belle si bien que le 2ème tiers du parcours est fait au rythme de la 1ère boucle. Je décide néanmoins de m'accrocher sachant que je vais vers l'inconnu ou plus certainement vers une "mort annoncée". Fin de la 2ème boucle en moins de 55 min, encore rapide. Le parcours est vraiment varié et ludique. Je me fais plaisir dans les descentes, les relances sont encore parfaites, il y a du gaz.
3ème boucle, à enfin je me sens bien dans ce rythme le plaisir de courir est omni présent mais je sens que le 5ème et dernier tour risque d'être difficile alors que nous venons de passer la mi-course. Pour autant je ne lâche pas notre trio de tête, eux aussi montrent de petits signes de fatigue. Ce tour est bouclé en 58 min. Alors que nous sommes à l'arrêt au ravitaillement, une étoile filante vient de filer, qui sait ? à cette allure c'est peut-être un type qui s'entraine dans le coin. Et non il s'agit d'Olivier le tenant du titre !
Et bien on ne le reverra plus...sauf sur le podium.
4ème boucle, quelques escarmouches, tout le monde se test, qui est le plus fort ? A cette question je réponds Yoann qui me fait forte impression. En effet, dans l'une des plus longue bosse, où, sur la fin au plus fort de la pente il se remet à courir alors que d'habitude on passe en marchant, du coup moi aussi je m'arrache et le suis. Derrière, Loïc semble marquer le coup ou temporise t'il ? Passer la partie la plus vallonnée du parcours, un chemin roulant nous conduit jusque sur le Viaduc. Là, à la faveur d'un gros effort Loïc recolle, tout reste encore à faire. Mais les escarmouches ont fait des dégâts, ont laissé des traces dans les organismes. Sur cette partie plate nous allons beaucoup moins vite que les tours précédents. Yoann en pleine forme se permet même de nous attendre. Le gars à déjà fais 5 tours puisque pour s'échauffer il n'a rien trouver de mieux que de faire 1 boucle du circuit. Enfin, la boucle  touche à sa fin, mais reste encore une difficulté  pour conclure cette boucle et pas la moindre. Nous empruntons un escalier complètement irrégulier qui nécessite un effort violent pour les muscles à ce stade de la course. Ce qui était facile au début l'est nettement moins maintenant. Alors que je surplombe le cimetière de Gometz mes deux croques morts m'abandonnent ici, je suis perclus de crampes aux cuisses. Ca s'appel un enterrement de 1ère classe. Et merde j'aurais bien essayé d'accompagné mes deux compagnons encore quelques kilomètres mais mes chances de podium s'arrête là. Quelques secondes après eux, j'arrive sur le ravitaillement 01:04 pour ce tour, j'accuse le coup a tel point que je me demande si je repars pour un dernier tour. Je me ravitaille et ne me laisse pas trop le temps de réfléchir. C'est reparti pour un ultime tour, résister et encore résister, courir et encore courir et surtout serrer les dents. Ces derniers kilomètres s'égrainent doucement, je peine maintenant à doubler les coureurs qui en sont encore dans leurs 4ème tour, la différence d'allure est à peine perceptible. Courage, je m'accroche sur chaque étapes de ce circuit qui sont ponctuées par tel ou tel difficulté, se tronc ou encore ce saut que je faisais si bien tout à l'heure. Enfin à 500 m de la délivrance au moment d'attaquer le toboggan plongeant au  pied de la dernière difficulté je me fais cueillir comme une fleure non loin de l'arrivée et donc du cimetière. Mais ce coureur à du cœur et m'invite à l'accompagner et nous allons franchir l'arrivée ensemble en 05:01 pour ces 50 km et 1880 m de D+. Je laisse l'organisateur le soin d'enregistrer son dossard avant le mien. Normal il m'a attendu, ce gars la c'est  Luca PAPI un avaleur de kilomètres. mountain40.com interwiew de Luca Papi
Au moment ou j'écris ces lignes j'ai de sacrées courbatures ce qui témoigne de mon engagement total, je n'ai pas compté mes efforts. Physiquement et mentalement au bout, au max, je ne crois pas pouvoir donner plus. La stratégie de course avec un départ rapide n'était peut-être pas la meilleure mais le fait de ce battre ou de ce mêler à la bataille pour une place sur le podium décuple le plaisir et la motivation. Et puis sincèrement cela me permet encore de mieux me connaitre, j'ai l'impression d'avoir fait des progrès cette année, peut-être aussi grâce à ces 12 mois sans blessure, cela fait 4 ans que j'attendais ça. Il faudra laisser un peu de temps pour analyser tout ça et adapter l'entrainement, il m'a manqué un petit truc aujourd'hui.
Résultats :
Olivier Valla :          04:44:10
Yoann Morisse :       04:53:18
Loïc Fouquet :          04:54:52
Luca Papi :               05:01:11
Guillaume Bresson : 05:01:12
David Hardy :           05:07:54 son blog...
Bruno Poulenard :    05:16:14 son blog...
Thomas Cardin :      05:21:51
Cédric Charvin :      05:25:14 (junior)
Olivier Olagnier :    05:27:25
tous les résultats...
Les photos pour bientôt.
Le castel Trail a proposé une bien belle organisation assortie d'un magnifique buffet. Bien sûr un Trail en circuit est discutable, j'ai essayé. Maintenant pourquoi pas à condition que cela ne se généralise pas. Il ne faudrait pas revivre ce qui c'est passé avec le Cross country en VTT.

vendredi 10 octobre 2014

Trail du Viaduc des Fauvettes, c'est dimanche !


C'est reparti, 3 semaines après l'Impérial Trail de Fontainbleau je serai dimanche à Gometz le Chatel pour le Trail du Viaduc des Fauvettes et son parcours en boucle à faire de 1 à 5 fois. C'est effectivement original pour un Trail. Mon objectif étant d'accomplir 5 boucles, mais il est possible que cela change en cours de route car la fatigue est présente depuis plusieurs jours. Le coté pratique c'est vraiment pour voir la course pour les proches avec la possibilité de nous voir 3 fois par tour, ça c'est sympa. Le parcours s'annonce assez sympatique et vallonné...

dimanche 21 septembre 2014

Impérial Trail de Fontainebleau, une cavalcade en forêt de 36 km...


Impérail Trail - Trophée Philippe Mahut - Tête du peloton avant les explications,
les visages sont concentrés - Photo organisation Impérial Trail
Une victoire au bout des doigts...
Un objectif, ç'en est un, motivé comme un cadet, je le suis. Bon ça se passe relativement bien dans le théâtre de la forêt de fontainebleau. Alors,  je me fais violence pour rester avec le Premier Bruno avec qui je me suis détaché du peloton jusqu'au parking du bois rond. Il faut dire que ce gars a de belles states avec de bons chronos (32 min/10km). 13 km en 1 heure environ sur cette première partie assez roulante mais sablonneuse avec seulement deux passages biens techniques et autant de petites bosses. Il fait déjà chaud et ça va jouer un rôle surtout pour le long parcours. Je finis par prendre mon rythme à l'approche du Belvédère. Il faut dire que j'ai passé 2 bosses dans les 180 pulses à essayer de suivre Bruno, il est temps de calmer le jeu ! Il faut lever le pied. Arrive la boucle du Belvédère, la partie la plus longue techniquement. Relances incessantes au milieu des rochers, ça fini par user, les connaisseurs apprécierons. A la sortie du Belvédère retour sur le parking du Bois Rond,  nous reprenons le chemin du retour encore commun avec le 58 (parcours long), je rattrape encore quelques coureurs du 58 partis 15 min plus tôt et tache de me renseigner sur l'allure de celui qui me devance (Bruno) mais il me confirme que je suis le 1er ? ! Surement une erreur de parcours pour Bruno dans les méandres des rochers, l'année dernière j'avais fais 3 erreurs de parcours, je sais qu'il faut une concentration sans faille pour réussir ici, parfois c'est un vrai labyrinthe. Pour ma part, j'ai évité le pire, j'étais repartis pendant 100 m sur le parcours du Belvédère, ouf j'ai rebroussé chemin à temps. Il faut dire aussi qu'ils ont gaulé un débaliseur, Grrr ! Alors, je poursuis mon chemin, mais je dois dire que la partie du Belvédère laisse des traces, c'est pénible de relancer, mais je continu de doubler du 58, c'est bon signe. Enfin, la bifurcation arrive : "le court à droite le long à gauche", on m'annonce 1er puis un peu plus loin 2 ème, je n'y comprends plus rien. Voilà mais c'était sans compter sur la possibilité des coureurs du 58 partis 15min avant nous, de bifurquer sur le 36. La chaleur et le parcours auront eu raison d'un bon nombre de coureurs partis sur le long alors ils bifurquent. Parfois la loi du sport n'est pas celle du règlement. Du coup je prends la 2ème place. Un peu amer car il aura fallu que je double plus de 200 coureurs du long souvent dans des monotraces techniques, ce n'est plus la même course. C'est écrit à chaud...mais qu'en même. Donc 2ème en 3:19:17. Devant c'est Nicolas qui l'emporte en 3:13 et des brouettes. Je sais Nicolas supérieur à moi avec de très belles places d'honneur sur de grands Trails Français, une perf à 2:31 sur marathon. Une 2ème place n'a pas la saveur d'une victoire, surtout quand on la touche des doigts et que les yeux commencent à piquer et a s'humidifier. Aller demain il fera jour et puis j'ai pris du plaisir aujourd'hui à courir cette magnifique forêt. Julien complète le podium en 3:28:05. résultats TopChrono ; La République de Seine et Marne
Ah oui j'ai retrouvé l'ex-premier (Bruno) sur le repas d'après course, il finit finalement 5 ème et 2ème V1, lui aussi affiche de belles states et il me confirme s'êtes trompé de parcours. Dans 3 semaines c'est le Trail du Viaduc des Fauvettes presque à domicile. Le coureur des bois tiendra peut-être ça revanche sur le sort.
Je retiens tout de même que ma prise de risque au départ à suivre un rythme assez élevé a été payante même si la fin de course fut assez difficile sur les 10 derniers kilomètres, je pense que nous étions tous a peu près dans la même situation. Je félicite toute l'équipe de bénévole ultra présente tout au long du parcours, elle a su réagir à temps pour rebaliser. J'ai connu quelques moments de doutes sur le parcours mais pas d'erreur significative. L'Impérial Trail c'est l'un des plus beau trail d'Ile de France avec une spécificité propre à cette forêt de "Bleau" que l'on retrouve nul part par ailleurs. Et si je revenais l'an prochain ?

dimanche 7 septembre 2014

QBRC la course nature de Viroflay - 12 km

QBRC 2014 - Le Départ - Photo claudeperrin.fr
Je redescends des montagnes pour des parcours moins montagneux mais petites montagnes russes du parcours nature proposé par l'équipe du QBRC (Quelques Bonnes Raisons de Courir). Nous sommes le 7 septembre et sur l'Ile de France l'été semble s'installer, enfin !
Alors pour en profiter à max j'ai décidé de me lancer un petit défi, voici ma recette :
 
Prendre une belle journée d'été, un VTT, un dossard à épingler et on y va, où ? A Viroflay pour une course nature à pied bien entendu.
Après une belle ballade en VTT de 20 km pour rejoindre Viroflay, je croise avant le Départ une amie du club RUMBA, Frédérique Orinel avec Dune D'espoir. 12 km sont à parcourir pour ma part.
Ca ne rigole pas dans les ruelles de Viroflay, ça part vite et en descente et je m'accroche de suite aux 10 premiers. L'air a du mal à rentrer dans mes poumons en ce début de course ?
La 1ère bosse arrive et ne tarde pas à figer les positions. Je suis 10 ème mais certainement mieux placé car les départs sont communs avec le 20 km. Arrive encore une petite bosse en escalier et je grapille une petite place. Devant moi à environ 20 secondes un autre coureur que je n'arriverai pas à reprendre, normal il m'a décroché sur la fin de la 1ère bosse et lui partira sur le 20 km...
C'est un parcours rapide et vallonné principalement sur de larges chemins et ruelles de la forêt de Meudon et de Fosse Reposse. L'effort est très intense, je n'ai pas fais ça depuis plusieurs mois, ça change des longues chevauchées, le plaisir est différent... Là les bosses reviennent très vite et sont entrecoupées de descentes très rapides, le terrain n'offre aucun répis. Finalement je finis 6 ème si mes comptes sont bons en 50'50", à confirmer je n'ai pas vu le classement. Infos et résultats ici !
Pour le retour la 1ère bosse en VTT fut assez dur en terme de transition mais je suis bien rentré. Très belle et bonne matinée.

dimanche 31 août 2014

Trail du Caroux - 24 km et 1400 m de D+

C'est les vacances et celles-ci me conduisent dans le PNR du Haut Languedoc, une terre formidable pour la pratique des sports natures et du trail. Alors à deux pats de Mons la Trivalle je m'inscris cette année sur le 24 km suffisant compte tenu de la difficulté du parcours et je ne souhaite pas trop m'attarder sur les sentiers pour retrouver ma famille.
Mons la Trivalle accueille ce trail au pied du Caroux "Montagne de lumière".
Le plateau réuni quelques bons coureurs languedociens. Mon objectif : renouer avec le plaisir, alors je ne pars pas trop vite pour commencer et reste au contact des premières féminines puis de la 1ère fille. Me sentant très bien j' accélére l'allure sur le dernier tiers de cette première longue montée de 800 m de D+. A cet instant je vais commencer une belle remonté d'une dizaine de place malgré une petite blessure occasionnée sur le plateau qui va nécessité de lever le pied dans les passages techniques. En effet je me fait une petite entorse antérieur de la cheville gauche. Du coup, certaines foulées sont très douloureuses. Alors le plaisir ? Il est vraiment présent sur ce magnifique parcours, je ne vois pas le temps passé. Je fini même par attraper la 19 ème place glanant encore quelques accessits dans la dernière descente, j'en finis en un peu moin de 3:00 et surtout avant l'orage qui finira par éclater. A noter la présence d'un coureur de la catégorie cadet que je vais doubler dans les derniers hectomètres de la course, victime d'une fin de course difficile. Enfin, je lui tire mon chapeau pour avoir relever ce défi à tout juste15 ans. Comme quoi le trail attire de futurs champions de plus en plus jeunes.
Le vainqueur du jour est Catalan en la personne Jonathan Genthon dans un gros chrono de 02:20 et sur le 34 km c'est Pierre-Laurent Viguier qui s'impose en 3:40. Tous les résultats et news trail du caroux. Maintenant c'est l'heure de faire un plongeon dans les Gorges d'Héric.

mardi 1 juillet 2014

Grand Duc de Chartreuse 2014 - Météo capricieuse, le mental aussi...

Le Grand Duc c'est fini, , il restait encore au moins 29 km et 1500 m D+ mais il me manquait l'envie. Comment trouver l'envie quant il n'y a pas de plaisir, j'ai cherché et cherché pendant 10 heures et l'aventure c'est arrêtée pour moi à Saint Pierre d'Entremont après environ 63 km et 3700 m de dénivelé positif je n'ai rien trouvé. J'ai rassemblé quelques souvenir  et j'ai ébauché ce récit, pas facile quand le plaisir est absent.
Cette épreuve me laisse un goût amer bien loin de l'image que je m'en était faite. La météo y est pour beaucoup, et c'est elle qui a forcé l'organisation à mettre en place le parcours de repli. J'ai l'impression d'avoir passé une grande partie de ma journée dans un tunnel ou une machine à laver. Donc difficile de faire un beau récit. Les conditions ont été particulièrement dur. Dés le départ j'étais déjà à la lutte contre moi même. Ca faisait beaucoup. Courir et marché pourquoi faire ? Les paysages ce sont éclairées un peu trop tard ma décision était prise déjà depuis longtemps.
Pourtant très motivé et jamais aussi bien préparer pour tenter ce type d'aventure j'ai pris le départ avec un mental en caoutchouc ou pire encore en prenant en exemple l'image de nos vestes de pluie qui ce matin sont restées étanches l'espace de quelques minutes. Ce matin mon mental est comme ma veste, une passoire ! Eh oui dés le départ et même dés le trajet pour aller à Saint Pierre, je dois dire que je pensais déjà ceci : arriver au premier passage à Saint Pierre ce sera déjà bien...
La veille du départ, avec Philippe qui me récupéra la veille à Lyon, nous avons pris la décision de rester au chaud cette nuit, dormir à la maison et non dans le camion ou la tente à St Pierre d'Entremont. Bonne décision, la région est placée en alerte orange, les orages et la pluie abondante s'approchent, nous préférons dormir 3 ou 4 heures plus tôt que rien du tout.
Dimanche 29 juin le jour "J", réveil à 02:45, départ à 03:15, il tombe des cordes ! ils l'avaient promis, ils ne ce sont pas trompés. Nous attends une heure de route sur les départementales humides de l'Isère, rien que cela c'est déjà épique. Alors que l'on se dit qu'il faudra que l'on fasse attention aux sorties de boite de nuit nous nous retrouvons nez à nez avec une voiture arrivant face à nous. Philippe l'évite, ouf !100 m plus loin nous comprenons l'embardée, une bande d'individu brandissant des verres à la main gesticules et ont fait peur au malheureux automobiliste. Il fait nuit noire au milieu de nul part, la pluie est intense donc les conditions de visibilité très mauvaise. Enfin Bref, ça sent le traquenard, ou l'embuscade et puis 4 ou 5 mecs titubant bourrés, ont le sent pas. On se casse et poursuivons notre chemin. Ce n'est pas fini, il n'est pas encore 4 heures du mat' que nous évitons une dames promenant son chien sur le bord de la route, nous l'évitons et nous allucinons, il ne manque plus que l'arrivée des extraterrestes !?!?
La journée s'annonce spéciale, tout est vraiment fait pour nous mettre dans les meilleures conditions. Bon, nous voilà arrivée.
Nous épinglons nos dossards dans le Gymnase et croisons Vincent et puis nous sommes tous appelés à nous diriger sous l'arche du départ, sous la pluie biensur. Ah oui parlons du parcours :
Des 82 km annoncés encore il y a 3 semaines nous sommes passés à 85 km puis maintenant ce sera 90 km voir plus à juger les traces GPS avec un dénivelé identique. Aller savoir pourquoi les parcours de replis sont plus long ?
C'est parti pour les 250 courageux, certain rendait déjà leur dossard avant le départ, si si je les est vu.
Ca monte presque tout de suite, une belle montée dans la nuit et la pluie, je n'entend que ça, la pluie la pluie et encore la pluie. C'est dur, quelques coureurs sont sans baton et galèrent vraiment au plus fort des pourcentages, ils glissent, le terrain est déjà labouré par la petite centaine de gaillard devant moi. Une fois la 1ère grosse difficulté passé le Col de Fontagnieu, la descente s'annonce assez périeuse. Il n'y a pas vraiment de sentier. Nous descendons plus ou moins dans le creu d'un ruisseau la combe de Fontagnieu. La terre et la végétion du site rend le terrain extrèmement glissant. Alors que nous sommes actuellement en pleine coupe du monde de foot j'assiste à un véritable concours de tacle, impressionnant ?. D'ailleurs un peu plus loin je vais me casser la figure dans le lit de ce ruisseau et me tordre la cheville gauche, l'aventure aurait pu s'arrêter ici. C'est douloureux sur le coup, mais il faut continuer la journée ne fait que commencer. La douleur se fait oubliée pour le

moment. Nous traversons le Cirque de St Mème et passons devant la Cascade du Guiers je crois. Puis nous descendons à St Mème. Le passage à la Cascade m'a mis du baume au coeur je me dis que tout n'est pas si gris aujourd'hui. Après les souvenirs me fond défauts un peu comme cette sombre journée. Enfin si je me souviens du passage au ravitaillement d'Epernay, d'une montée sur la route en direction du Col du Cucheron où je croise une ribanbelle de motards, je me dis salle temps pour faire de la moto... Et puis je me souviens d'un tour d'environ 12 km pour rien. Enfin pas pour rien ce n'est pas une erreur de parcours mais pour rien dans le sens ou il n'y avait aucun intérêt. Je ne comprend pas pourquoi l'organisation nous a fais faire le tour du Mont Outheran, aucun intérêt si ce n'est nous faire des bornes sur des grandes pistes larges. Et puis plus loin je me souviens de la montée du Mont Joigny, il ne pleut presque plus mais le brouillard empêche le paysage de se révéler. J'accuse le coup et pourtant l'espace de quelques kilomètres je me dis qu'il est possible d'aller au bout. Et très vite les douleurs qui m'embètent depuis de nombreux km reviennent et à mon 2ème passage à Epernay je me met à trainer les pieds cherchant à perdre du temps pour peut-être me faire toper à la barrière horaire d'Entremont de 15:30, ce sera une bonne excuse que de ne pas continuer. Finalement j'y arrive à 15:25. La barrière à été ralonger à 17:00, je ne sais plus très bien. Malgré tout je décide d'arrêter ici. Pourtant je me sens encore des forces pour faire encore 10 ou 15 km pas plus. Au delà c'est au-dessus de mes forces, mais l'envie n'y est plus. J'attends Philippe.

dimanche 22 juin 2014

Le Grand Duc de Chartreuse J - 7



Le Grand Duc de Chartreuse approche, dans 7 jours je serai avec environ 1000 autres coureurs sur les pentes du massif de la Chartreuse, la pression monte. 3 ans après ma tentative sur l'Anecime où j'avais abandonné à 14 km du but, j'ai eu envie de renouveler l'expérience sur un autre trail montagnard. Pas le plus facile, mais bon il faut bien se jeter à l'eau et à la fin de l'année 2013 je me sentais mur pour retenter l'aventure. J'ai choisi la Chartreuse parce qued'un point de vue logistique c'était pratique avec la présence de Philippe et l'accès rapide en train. Puis enfin, les 3 jours de Chartreuse situés 4 semaines avant constituaient une excellente préparation et m'obligeait à faire une sorte de WEC en montagne, chose que je n'aurai certainement pas réussi à organiser seul, donc 100 % Chartreuse. Alors prêt ? on verra le 29 juin tard dans la soirée...
Le parcours légèrement modifié ces derniers jours est maintenant porté à 85 km pour près de 5000 m de D+. J'espère que l'entraînement, l'expérience et la sagesse acquis durant ces 3 dernières années associées aux trails de préparation porterons leur fruit. Il faudra que je fasse attention, car l'ennemi numéro 1, c'est moi en l'occurrence, il faudra que je me montre raisonnable lors de la première moitié de course, ne pas courir à ma perte en allant trop vite, n'est ce pas. La compétition c'est contre moi même, c'est ce qu'il faut que je me martèle sans cesse, l'objectif finir ! Et après on pourra parler d'entamer un processus de progression. C'est vrai quoi je suis un débutant en Ultra Trail.

Vous pouvez découvrir le parcours sur Trace de Trail - GDC 2014 , le circuit forme une sorte de trèfle au tour d'Entremont en Chartreuse.
Tous ce qu'il faut savoir c'est là : Grand Duc de Chartreuse
Je vous laisse découvrir le profil de l'Ultra Trail.
Enfin pour suivre les coureurs ou si vous êtes interressé par le suivi de mon évolution sur cette longue journée vous pouvez vous rendre sur le site chrono.geofp, vous pouvez suivre le coureur de votre choix en tapant son dossard ou son nom. L'accès à un menu est aussi possible avec des options pour suivi via smartphone. Possilité de voir la carte du parcours et les temps de passages sur les 4 CP (point de contrôle) de vos coureurs favories. Ainsi vous pourrez estimer l'heure d'arrivée ou juger qu'un coureur est dans le dur. Mon dossard c'est le 92 et mon ami Philippe le 201.
Ci-dessous mes horaires prévisionnels de passage sur les PC : (estimation...)
Mon dossard : 92
Départ : 05:00
PC  1 : 08:50 (moy de la section 6,23 km/h - 23,9 km)
PC 2 : 11:15 (moy de la section 5,2 km/h - 12,6 km)
PC 3 : 14:00 (moy de la section 7,05 km/h - 19,4 km)
PC 4 : 16:40 (moy de la section 5,9 km/h - 15,8 km)
Arrivée : 19:30 (Tps = 14:30 moy T = 5,85 km/h - Dist / D+ = 84,8 km / 5000 m D+)

lundi 2 juin 2014

3 jours de Chartreuse 2014, 1 jours puis 2 jours ça va, 3 jours...



La Scia, et la descente libératrice...
 Les 3 jours de Chartreuse vont constituer mon principal bloc de préparation pour le Grand Duc de Chartreuse, la montagne habite loin de chez moi et l'occasion d'y passer un week-end ne se présentera qu'une seule fois. Alors j'ai retrouvé mon pote Philippe pour vivre un week-end riche en sport et en émotions
 
Jour 1, ça commence le jeudi de l'ascension par un Kmv (kilomètre verticale) : je me classe 25 ème en 46'24" dans le sillage de la 1ère féminine, je suis fier parce que j'arrive à doubler des gringalets de 25 kilos de moins que moi sur la fin (je pèse 80 kg...). Les conditions météos jugées instables avec une visibilité réduite incitent les organisateurs à supprimer les 100 derniers mètres de dénivelé, il est vrai que cette dernière portion que je ferai en "Off" est technique et qu'il n'y a pas beaucoup de place pour se croiser sur se sentier escarpé.
 
ça grimpe en direction du Charmant Som
Jour 2, c'est les ateliers chronométrés : je me classe 10 ème, au programme il y avait un 500 m en prairie pas vraiment plat avec relance et un petit passage en bordure de torrent. (1'32")
2500 m de Trail avec 100 m de D+ et des passages techniques. (12'09")
Un 100 m verticale sur sentier 2'54" et enfin un 40 m verticale sur une prairie très très pentue en 1'15". Avec les liaisons et l'échauffement tour de reconnaissance le GPS indique 14,5 km et 600 m de D+. J'ai pris du plaisir à courir toutes les sections à blocs et les liaisons avec mon pote Philippe, un bon moyen de partager une sortie intense et en plus on se pique vraiment au jeu mais c'est très éprouvant. A mon avis l'année prochaine on aura droit à une descente de prairie à enchainer directement après la montée. J'en ai soufflé l'idée à Benoit Laval, à suivre...
 
Jour 3, c'est le plus dur le plus long, un Trail de 49,5 km et 3380 m de D+ le Maratour. Le parcours propose les ascensions du Charmant Som (1867 m), du Col de la Ruchère (1407 m), et enfin de la Scia (1791 m) sans parler des petits coups de culs non répertoriés. Le parcours décrit une sorte de trèfle au tour de St Pierre de Chartreuse, ça parait simple sur le papier...
Le Charmant Som, je prends la pose.
Alors cette étape commence bien, les sensations sont bonnes dans la 1ère montée et je pense être dans un bon jour. Puis en bas de la descente qui fut assez éprouvante avec de nombreuses parties techniques je me dis que le trail c'est des montées et aussi des descentes. Que les montées ne sont riens sans les descentes et que les descentes ne sont riens sans les montées... a que oueh ! Et bien qu'alèse dans les descentes je me sens un peu éprouvé après seulement 20 km. Je décide de ralentir un peu et de marcher d'avantage en montées poussé par mes bâtons. Arrivée au Col de la Ruchère soit à mi parcours je suis 17 ème alors que je viens de me faire doubler par 3 ou 4 coureurs. Arrive alors un mur au milieu de la forêt, où il y a peu de temps ce chemin a reçu la visite des bucherons et débardeurs, heureusement il ne pleut pas, Ouf c'est assez dur comme ça. Mais je suis tout de même dans le dur, une barre de céréale n'y fait rien, je prends un gèle cela va un petit peu mieux, mais c'est un peu tard. J'arrive péniblement au dernier ravitaillement juste avant la dernière ascension du jour de la Scia. Je prends le temps de m'alimenter, coca, tucs, banane, chocolat...peut-être trop. Oui c'est bien sauf que je fais toute la montée dans le gaz le plus complet, le bide en vrac, à l'agonie a tel point que sur un léger replat j'essaye de faire une sieste mais cela fait peur à ceux qui me double. J'ai l'impression d'être au lendemain d'une cuite mémorable, le genre de truc qui vous fais mal au cœur rien qu'à y penser. Tout la haut, je suis épuisé, j'aimerai dormir... Je repars et finis par me vider, je suis seul, c'est dur. Je reprends mes esprits et attaque la partie aérienne et délicate de la Scia  avant de descendre la partie final du Kmv. Puis nous quittons cette trace pour un retour moins pentu que je vais faire en marchant, courir me fait mal aux trippes. C'est long et ça ce termine. J'ai réussi à garder le moral malgré ce gros coup de galère. Je vais avoir mis 3:45 pour parcourir les 10 derniers km et ces 800 m D+ pour montée à la Scia et les 900 m de D- pour redescendre à St Pierre de Chartreuse alors qu'il m'avait fallu 5:15 pour faire les 40 premiers km. J'ai connu là ma plus grande défaillance et j'ai finis, de toute manière je n'avais pas le choix.
la piste noire, je suis rôtis...
Mon classement anecdotique, 82 ème sur une centaine d'arrivant. L'organisation proposait aussi un classement cumulé des 3 jours mais je ne le trouve pas.
 
Un gros week-end puisque sur les 3 jours je totalise 78 km pour 5000 m de D+
 
J'espère que cela portera ces fruits pour le 29 juin, en attendant j'aimerai bien trouver les raisons d'une telles défaillances. La fatigue...oui un peu mais pas que ??

lundi 12 mai 2014

Trail des Forts de Besançon 11 mai 2014, j'ai fais les forts...


Le Rumba, le club running et marathon de Bois d'Arcy est sur la citadelle. Sortie club de l'année nous sommes une bonne cinquantaine alignée sur les différentes épreuves du week-end dans le cadre du trail des Forts de Besançon. Les distances vont de 19 à 47 km avec aussi une randonnée. Pour ma part, c'est le 47 qui m'intéresse dans le cadre de ma préparation Chartreuse. Les grandes courses approchent avec dans moins de 3 semaines les 3 jours de Chartreuse et le Grand Duc de Chartreuse dans 7 semaines. C'est aussi mon 3 ème dimanche de courses d'affilées en intercallant du VTT moins traumatisant entre le Trail des Lavoirs et celui-ci. Je reste tout de même encore fatigué après les 24 heures de Buthiers VTT et le déficite de sommeil. Depuis que j'ai dressé ce programme je ne sais pas comment aborder ce Trail, comment le courir : en sortie longue ? ou faire la course ? Finalement j'ai pris ma décision au cours de la semaine de faire la course pour repousser un peu plus mes limites et profiter de la forme ascendante. Par contre il faudra que je récupère bien en vu du prochain gros week-end fin mai en Chartreuse. L'objectif est maintenant clair dans ma tête, ce bagarer et comme objectif un chrono de 5:00 pour espérer rentrer dans les 50 premiers. Pas si facile car la course fait partie du challenge TTN long et sert de support au championnat régional de Franche Comté. En plus, ce trail s'est offert un beau plateau avec de très bons coureurs de niveaux national voir inernational à l'image du podium du jour composé de : SPEHLER SEBASTIEN ; BRINGER PATRICK ; PERRIGNON ARNAUD, des hommes en forme en ce début de saison. Et ce n'est pas fini les coureurs locos ne vont rien lacher pour inscrire leur nom le plus haut possible dans la hiérarchie régionale du trail, et enfin le Trail des Fort de Besançon joui d'une bonne réputation et bon nombre de coureur de l'exagone souhaite le courir, en atteste les 3 000 coureurs inscrits sur les différents parcours du jour et les 700 à 800 inscrits sur le 47 km.
Je prends un départ assez rapide pour éviter les ralentissement dans les 1ères pentes. De retour sur les berges du Doubs au coeur de Besançon je calme le jeu. La moyenne est assez rapide après les 10 premiers km entre Urbain et Trail roulant, elle se situe au-tour de 12,5 km/h. Les sensations sont bonnes et j'arrive à parfaitement gérer mon effort, je suis dans un bon jour. Je suis 46 ème au ravitaillement 1, il faudra vraiment aller à la bagare pour garder cette position, les écarts sont serrés, nous nous suivons de très près. Les kilomètres et les difficultés s'enchainent dont cette terrible cote de 200 m de D+ où les mains ne sont pas de trop pour se hisser à son sommet, je ressens vraiment les effets de la gravité. Entre le 35 et 40 ème km, je me souviens avoir eu un passage un peu moins bien mais j'ai trouvé du renfort et je me suis accroché dans un long faux plat descendant, ça courait vite et j'ai sérer les dents, la pluie nous accompagnais à ce moment là assez abondamment.
Je finis assez bien en 38 ème position dans un chrono de 4:54:53, aujourd'hui j'étais à fond et ça tenu jusqu'au bout. Objectif remplit mais j'aurai bien aimer aimer finir à moins d'une heure des premiers mais le duo Spehler / Bringer à envoyer du lourd, Sébastien gagne en 3:46:54 soit 1:08 avant moi.
Pour finir je suis à la recherche de ma ceinture porte bidon Raid Light challenge RTT 2010, avec dans ma poche arrière mon coupe vent Gore Windstopper, couverture de survie et dans une petite poche avant il y avait une copie de licence donc mon nom et coordonnées sont indiquées. Bien évidemment la personne qui me la emprunter dans le vestaire sera gentil de prendre contact avec moi.

dimanche 4 mai 2014

24 heures de Buthiers VTT 2014 podium au bout de la nuit...

Les mousquetaires à Grosses Mines c'est notre équipe composée de 5 pilotes, Hervé, Maxime, Micka, Lilian et moi même. Le mot pilote est tout à fait approprié compte tenu du circuit proposé par l'équipe d'Esprit Raid. Un vrai circuit de VTT offrant des passages techniques aux travers de racines et rochers, des courbes, des montés des descentes et relances incessante, on ne s'ennui pas. Et le plaisir de piloter est réel, c'est un pur régal que d'aligner des tours et de faire tomber le chrono, en plus le plaisir s'accroit au fil des tours un vrai grand prix. Nous allons ainsi enchainer les tours durant 24 heures un peu comme une séance de fractionnée géante, 1 tour de circuit d'environ 30 min à bloc, cela revient toutes les 2 heures. Grosses Mines prend toute sa dimension puisque nous nous battons pour le podium scratch et le podium des équipes de 6, même si nous ne sommes que 5, pas de complaisance. Ce quintette emmener d'abord par Maxime, Hervé, Micka, Lilian et moi va faire sensation. Je retrouve vraiment d'excellentes sensations et lors de mes 2 derniers tour je vais fleureter avec la barrière des moins de 30 min. Je retrouve aussi se terme "se faire mal à la gueule" il y a vraiment qu'en vélo que je retrouve cette sensation de dépassement, 30'14" pour mon meilleur chrono j'aurai bien voulu descendre en dessous. 4 à 6 coureurs par équipe c'est le bon compromis pour préserver le plaisir de rouler, la fatigue présente à la fin n'est pas un frein et n'entrave pas le plaisir. Une très belle expérience à renouveler.

vendredi 2 mai 2014

24 heures avant les 24 heures de VTT de Buthiers

Plus que 24 heures, comme l'année dernière je vais prendre part à cette très belle et épreuve sur la base de loisirs de Buthiers. Je roule avec l'équipe : Les mousquetaires à grosses mines. Si cela vous intérese vous pourrez suivre dés demain 15 heures notre course avec un suivi live des classements et statistiques en direct depuis le site internet de l'épreuve esprit Raid 24 h de buthiers http://www.esprit-raid.org/24heuresvtt2014.htm, suivre le classement en direct : http://application-courses.esprit-raid.org/ En espérant que la météo s'améliore...

jeudi 1 mai 2014

Trail des Lavoirs 2014 en relais avec Rémy et Christophe

Pluie sur Chevreuse et le trail des Lavoirs, après un samedi déjà bien arrosé le ciel a décidé de continuer de déverser son chagrin, Peut-être plus modérément mais le résultat est là, il faudra faire avec la boue largement présente. Le décor est posé, ah oui départ pour nous en relais et le trail long dans l'enceinte du très beau chateau de la Madeleine. L'arrivée et le passage des relais se fond dans le beau parc des sports de Chevreuse sous la bienveillance du chateau que l'on distingue tout la haut. Je fais équipe avec Rémy et Christophe sous les couleurs de Rando Running Rambouillet, souvent adversaire nous sommes réunis dans la même équipe pour faire cause commune et aller chercher la victoire, tel est l'objectif. J'en prend la mesure au moment où mes co-équipiers me donnent le ton "mettre l'équipe sur orbitre". Pour les relais la course est décomposée en 3 sections donc 3 relais, Relais 1 c'est moi = 22
km pour 550 m D+ relais c'est Rémy = 14 km et 290 m D+ et enfin relais 3 c'est Christophe = 30 km et 650 D+. Le pont-levis baissé, c'est parti pour environ 200 coureurs. 150 sur le long et une cinquantaine d'équipes sur le relais. Je me positionne rapidement dans la foulée du 1er coureur dans un rythme qui me convient parfaitement. Le parcours nous conduit en direction de Milon la Chapelle sur des chemins assez roulant de la Forêt du Claireau, quelques petites bosses ponctues cette section et servent de round d'observation. Puis Arrive alors la Couleberie, ce lieu va marquer le début d'un enchainement de belles bosses dans la vallée du Rhodon et le début de mon cavalier seul, je distance petit à petit le 1er relayeur de l'équipe "On va Souffrir". Nous suivons en parti les chemins du PNR puis nous montons à Beauregard, descendons à St Lambert, remontons à Buloyer. Plus bas nous laissons l'Abbaye de Port Royal des Champs un instant, nous traverserons son parc après cette escapade sur le coteau de la forêt de port Royal et son magnifique Single trac que je connais par cœur. Des succession de petite bosses et de virages nécessitants des relances incescentes pour rester dans le coup. Pas si facile car je n'est personne devant à chasser, je ne suis pas habituer à ouvrir les
courses. Un virage en épingle et j'arrive dans le parc de l'Abbaye, 13 km en 1 heure tout rond, c'est plus tôt bien vu le profil et le terrain est un peu gras par endroit. Mais ici gros moment de flottement, gros doute, je me retrouve dans la cour d'une ferme ou d'une maison je ne sais pas, je ressors mais la personne présente pour me guider semble aussi perdu que moi. Finalement je suis mon instinct et le soupçon de souvenir qu'il me reste du parcours que j'avais regardé la veille sur le site internet de la course. Ouf ! C'est reparti je quitte l'Abbaye et remonte sur Buloyer en croisant les coureurs qui eux vont attaquer cette agréable section. Le parcours nous offres quelques tronçons communs, les encouragements des coureurs croisés sont réciproques, cela fait du bien de voir un peu de monde. Je file sur Saint Lambert et attaque une belle cote goudronnée, je ne l'a connaissais pas. Celle-ci nous mènes au Prieuré St Benoit avant de redescendre sur le chemin de Jean Racine avec de belles parties or piste. Après une grosse bosse, la dernière, Chevreuse approche, je longe la forêt en bordure de champs avant de le traverser. Là, je suis content d'être le premier car le terrain une fois piétiné sera beaucoup plus
difficile,en plus la pluie refait son apparition accompagné d'un vent défavorable, ce sera dur pour le gros du peloton avec la fatigue. L'arrivée n'est plus très loin, je passe devant le château et descend en trombe sur le parc des sport de Chevreuse. Je passe le relais à Rémy, j'ai effectué les 22 km avec 550 m de D+, près de 13 de moyenne !. Contrat rempli. Je me sens vraiment bien. L'entrainement commence à porter ses fruits. Rémy part pour 14 km qu'il effectuera en à peine 1:05 malgré une déchirure au mollet droit. Puis Christophe part sur la plus grande boucle qui est aussi la plus délicate et sans doute la plus belle par delà la vallée de l'Yvette et les Vaux de Cernay. Il devra batailler avec les 700 coureurs du 29 km partis quelques minutes avant lui. C'est usant j'imagine et à en voir son visage au passage des chalets des Vaux de Cernay. Après 5:23 d'effort notre équipe conclue ce très beau trail en relais à la 1ère place. Nous avons bien mérité une Volcelest. Crédit Photos organisation Trail des Lavoirs.

samedi 19 avril 2014

Les 100 km de la rando VTT Jean Racine 2014, au sec...

Après la boue de 2013, c'est la poussière. Cette édition 2014 est marquée par l'absence totale de boue, le soleil est très présent depuis plus de 3 semaines. La moyenne n'est pas pour autant très élevé puisque arrivé au 2ème ravito je compte 36 km et 1000 de dénivelé positif au GPS, alors rien de facile. Les sensations sont moyennes sur cette section où s'enchainent montées et descentes incessantes. Donc pas de répit. La suite s'adoucie et permet de plus grandes phase de récupe,s sur toujours d'aussi beaux chemins aux travers des vallées de l'Yvette, Rhodon et Mérantaise. Voilà une grosse matinée à rouler pour environ 6:30 d'effort avec un peu moins de 100 km et tout de même 2000 m de D+. Ah oui, j'ai fait honneur à tous les ravitos et à noter une crevaison sur la fin des Vaux de Cernay et un dérailleur avant cassé qui me força à faire les 2 dernières bosses à pied, pas moyen de descendre les plateaux. Je finis mieux cette rando que ce que je l'ai commencé.
Le parcours

dimanche 23 mars 2014

Trail d'Auffargis 2014 - La défaillance...

Auffargis, je profites de ce trail pour me lancer un petit défit. Pas de prétention pour le classement je me dis pourquoi ne pas y aller en vélo ? Le 16 mars c'est chose faite. 29 km plus loin je suis sur la ligne de départ, la suite sera plus compliqué. Après un départ raisonnable j'ai une contracture sur la cuisse droite, c'est la transition qui ne passe pas. Celle ci passera au fil des km mais reviendra en fin de course sous forme de crampes. Les sensations s'améliorent au fil des kilomètres et je remonte un peu le peloton jusqu'à atteindre une 20 ème place. je suis prudent et je me dis que je ferai bien de m'arrêter au ravito et prendre le temps de garnir la chaudière. Mais non je me pique au jeu, prend un peu de chocolat à la volé. A 6 km de l'arrivée alors aux environs de la cacsade des Vaux de Cernay, sous le soleil et l'odeur de la viande grillée c'est la défaillance. La Fringale... Résultat je perds une trentaine de place et peine à ralier l'arrivée, les crampes finissent par m'achever. 52 ème et un peu plus de 3:00. Heureusement le ravito à l'arrivée est vraiment bien garni, je lui fais largement honneur. C'est pas fini car il faut rentrer, finalement je rentre tout de même en vélo, le contraire m'aurait fait vivre ça comme un abandon. Un allier le vent, il va m'aider même dans les 17 tournants. Ouf je suis arrivé, en compote et heureux. Quelques photos avant la fringale :












dimanche 9 mars 2014

Trail de Vulcain 2014 en image par le coureurdesbois

Je vous propose de découvrir en images mon Vulcain. Je fais une course sage, en retrait ne cherchant pas la performance je prends la 48 ème place en 4:34 environ. Une très belle épreuve avec près de 30 km dans la neige. A découvrir :